La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Curiosity killed the cat




Encore du Peter F. Hamilton, vraiment j'adore. Deux tomes en anglais, évidemment 4 en français. Mais je ne dis plus de mal des éditeurs depuis qu'on m'a expliqué que la découpe permet d'amortir les frais de traduction. Donc si vous voulez économiser vous n'avez qu'à lire en anglais comme moi ;-)
Nouvel énorme space opera d'Hamilton, celui-ci se passe dans un monde qu'on pourrait qualifier de SteamSF (comprenne qui pourra !). Le steampunk est un style de roman situé dans une époque victorienne alternative et plus avancée que la nôtre technologiquement. Alors pourquoi "L'étoile de Pandore" est-elle du SteamSF (concept que je viens de créer) ? Parce que c'est un space opera victorien. L'humanité vit sur environ 600 planètes disposées en sphère autour de la Terre et cette entité politique porte le nom de Commonwealth. Ces planètes sont reliées entre elles par des trous de vers stabilisés (il est là le quantum leap technologique) qui servent de portes (pour les béotiens imaginez les portes de Stargate ouvertes 24/24). A travers ces portes court un réseau de rails sur lesquels roulent des trains de marchandises ou de voyageurs. Les trains passent la porte et se retrouvent dans la gare d'arrivée, à plusieurs années-lumières du départ. On est très proche de l'image du monde au 19ème siècle avec l'Angleterre au centre du commerce mondial. La distance à la Terre est d'ailleurs un facteur de faible vitalité économique car les planètes les plus lointaines sont les plus récemment colonisées (donc les moins développées) et celles pour lesquelles les coûts de transport sont les plus grands. Ce sont aussi les moins importantes politiquement et cela aura une influence dans le déroulement de la guerre. Car comme dans tout space opera il y aura une guerre, causée par la curiosité excessive des humains. En revanche la nature de l'adversaire et ses motivations sont particulièrement originales. Faudra lire pour savoir. Je passe sur quantité d'autres thèmes traités, car ceux qui ont déjà lu du Hamilton savent qu'il lance quantité de fils parallèles tous utiles à la résolution de l'histoire, souvent sans jamais se croiser, car toute grande victoire est faite d'une multitude de petites décisions.
Tout est sorti en français donc vous pouvez vous ruer.
L'étoile de Pandore, Peter F. Hamilton
Judas déchainé, Peter F. Hamilton


L'avis de Mr Lhisbei

Commentaires

tiberix a dit…
Nous pouvons commencer à attendre avec une impatience croissante le steam-steam qui se passerait dans une époque Victorienne non-alternative du coup. Si Hamilton s'y colle cela pourrait être intéressant non ? ^_^
Gromovar a dit…
Crétin de Jean Tibéri !
El Jc a dit…
Il est beau il est grand le renouveau du Space Opera made in UK. D'ouvrages en ouvrages Hamilton ne cesse de me surprendre. En deux cyckes : celui ci et l'aube de la nuit, il aura réussi à me rendre totalement accro !
Gromovar a dit…
Totalement d'accord avec toi.
Space opera a dit…
La déco est d'inspiration victorienne, on va dire.