La Cité des marches - Robert Jackson Bennett

Bulikov, la capitale du Continent. Autrefois une ville grande et puissante, le centre du monde. Aujourd’hui une ville conquise, en partie détruite. Rome après Alaric. Kind of. Dans le monde de La Cité des marches , dernier roman traduit en français de Robert Jackson Bennett et premier volume de le trilogie des Cités divines , il y a le Continent et le reste – ce centre-périphérie théorisé au XIV siècle par le grand historien arabe Ibn Khaldoun . Et, comme dans l’analyse de ce dernier, la périphérie a fini par conquérir le centre, en l’occurrence le Continent ; rien d’étonnant, ce n’est qu’à la périphérie que résident la force et la détermination nécessaires à la guerre. Concrètement, c’est une révolte conduite avec succès il y a plusieurs décennies par le Kaj qui a abattu l’empire continental et ses dieux. La chute des uns entrainant celle de l'autre. Car tu dois le savoir, lecteur, le pouvoir sans égal du Continent était le fruit des « miracles » de ses six dieux, incarnés dans le

Tradittore


Voici un certainement bon roman pourri par une traduction lamentable. Sean Williams est l'une des gloires de la SF australienne. Il a gagné quantité de prix pour ses divers romans. "Reconstitué" (The resurrected man en VO) a d'ailleurs gagné le prix Ditmar qui est le prix australien le plus prestigieux. Il est sorti récemment chez Bragelone (aïe!). So what ?
"Reconstitué" est un roman noir de SF, un peu dans la veine de ce que fait Richard Morgan. L'histoire est plutôt maline et l'enquête est rapidement accrocheuse. Comme disent les anglais a real page turner. Le problème vient du style, plat comme celui d'une rédaction de collège, agressif de nullité. N'écoutant que mon courage, je suis allé sur le site américain d'Amazon pour lire quelques pages de la version originale sur la recherche au coeur. Et la, stupeur ! La VF est la traduction mot pour mot de la VO. Le genre de trad qu'on ne voit que dans des copies d'anglais de grands débutants. Les erreurs lexicales mises à part, on dirait que ça sort d'un traducteur web. Un véritable assassinat. Par magnanimité je ne donne pas ici le nom du traducteur, mais à l'avenir je l'éviterai comme la peste.
Deux options : lisez-le en VO ou abstenez-vous.
Reconstitué (The resurrected man), Sean Williams

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