Horizons obliques - Richard Blake

Sortie demain de Horizons obliques , un one-shot SF de Richard Blake. Il y a des années que Jacob et Elena Armlen se sont perdus dans une dimension parallèle qu'ils tentaient de cartographier. Depuis aussi longtemps Adley, leur fille, veut les retrouver. Après un long entrainement elle part donc en quête de parents depuis trop longtemps absents, à travers des mondes incroyables, avec l'aide de ses grands-parents, d'un impressionnant appareillage technologique de voyage transdimensionnel, de ses dons de prescience, et d'un robot humanoïde nommé Staden. Si le scénario, plutôt contemplatif, pourra désarçonner certains lecteurs, on ne peut qu'être impressionné par la beauté envoutante des planches réalisées intégralement par un auteur qui est peintre avant d'être bédéaste (et dont c'est le premier album) . Dès la première page représentant un rêve d'Adley portant un ours polaire sur son dos on est saisi par le style et la qualité graphique de l'album. L&

Régressif


"JLA - Avengers" est un crossover entre la plus célèbre équipe de super-héros de Marvel et la plus grande de DC Comics. Il faut savoir que ces gens ne se rencontrent jamais, car ils vivent dans deux réalités séparées par une différence de fréquence vibratoire. Pour d'obscures raisons cosmiques, les deux dimensions parallèles entrent en contact, à la surprise de chacune.
Méfiance initiale, combats fratricides, paires conflictuelles (Vif-Argent / Flash, ou Hawkeye / Green Arrow), alliance, le scénario est un ultra-classique de ce type d'histoire. Mis à part le respect des passages obligés, celui-ci n'est guère excitant. Succession de combats, entre héros d'abord, puis contre des vilains qui ne sont que de la chair à canon, dialogue souvent minimaux, linéarité et brièveté de l'intrigue, Bof ! Le seul effort qu'a fait Busiek est de brouiller un peu les cartes temporelles en mettant en scène des versions différentes des divers protagonistes. On retrouve avec plaisir des avatars plus anciens de certains personnages, mais le plaisir ne va guère au-delà. Le dessin est très classique, à l'ancienne, il rappellera des souvenirs aux lecteur des publications LUG.
Cet album ne peut clairement satisfaire que les fans, qui essuieront une petite larme en voyant la photo de famille (ci-dessous), qui profiteront de quelques scènes bien troussées, et qui s'émouvront en revoyant des héros morts bien vivants, ou des couples pas encore séparés. En tant que fan, je ne regrette pas cette lecture, j'ai même été ému de revoir courir Barry Allen, mais ça ne va guère au-delà.
JLA - Avengers, Busiek, Perez

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